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8/12/2017

Un aperçu de la soirée d’inauguration du 21 Project Room le 8 décembre 2016.
Les artistes et les partenaires : Kebir Ammi, Sara Badr-Schimdt, Gaultier Barra, Jean-Marie Barotte, Max Bottino, Christophe Eveillard-Dalban, Barbara Formis, Chiara Gatti, Philippe Honoré, Franck Leteurtre, Maria Cristina Madau, Maria Teresa Maiullari Pontois, David Twist, Michele Pili, Antonio Maria Porretti.

Photos credits :  David Twist – 21PRP

Christophe Eveillard-Dalban
ETUDE de Compositions musicales dans un jardin

Concernant les projets de composition pour « LIMEN » et « Fragments de Silence », dans le cadre du « 21 Project room Paris », je présente une bande-son de 30 minutes environ composée d’un mélange d’Ambiances musicales et sonores diverses.
Il est question de montrer une évolution dans la structure de ces 30 minutes en présentant des matières qui existent déjà, par exemple l’extrait musical composé pour la performance « ULTIMA CENA », présentée à L’Exposition Universelle de Milan en septembre 2015, et des matières musicales et sonores qui sont encore à l’état d’Etude.
La bande-son présentée lors de la soirée du 8 décembre 2016 pour la présentation de « 21 Project room Paris”, est structurée comme la mise en place d’un concert.
Le ou les musiciens accordent leurs instruments et progressivement les matières prennent une orientation qui s’ouvre vers des paysages sonores connus ou pas. 
Le champ d’action est l’imagination et également un peu d’organisation… 
 Christophe EVEILLARD-DALBAN

 

24 mai 2017 – 14 juin 2017 LIMEN work in progress

« Les hommes en exil se repaissent de rêves d’espoir », affirmait Eschyle.

À une époque marquée par les migrations, les nouveaux exils et les peuples errants d’un bout du monde à l’autre, le grand thème de la frontière (d’origine romantique…) semble soumis aux logiques fluctuantes de la géographie politique.

Face au destin de nomades, de réfugiés, d’apatrides, les artistes contemporains s’interrogent sur la définition instable de chaque ligne de frontière, sur la valeur du « mur » synonyme d’obstacle, sur le sens profond du passage comme libération. Sondant le ventre mou d’une terre aux cartes fragiles, l’art redécouvre son rôle social ; le sens civique de la recherche esthétique reprend son enquête sur des épisodes d’une actualité brûlante.

La « limite » devient alors la grande allégorie d’une fracture dans le temps et dans l’espace, qui sépare, qui érode, tout en dévoilant le cœur, le noyau, le passage, le corridor, la marge entre le visible et l’invisible.

Chiara Gatti